… Après trois jours de marche, on lui apprit qu’Arioviste, avec toutes ses forces, se dirigeait vers Besançon, la ville la plus importante des Séquanes, pour s’en emparer, et qu’il était déjà à trois jours des frontières de son royaume. César pensa qu’il fallait tout faire pour éviter que la place ne fût prise. En effet, elle possédait en très grande abondance tout ce qui est nécessaire à faire la guerre ; de plus sa position naturelle la rendait si forte qu’elle offrait de grandes facilités pour faire durer les hostilités : le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ; l’espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville. César se dirige vers cette place à marches forcées de jour et de nuit ; il s’en empare, et y met garnison…
L’objectif de cette étude est d’approfondir ou de restituer, par une étude ethnologique ou à partir de la linguistique et de la mythologie contenue dans la plupart des textes antiques, quelques pans de l’histoire du peuple gaulois des Séquanes et de ce qui allait devenir la ville de Besançon dans l’antiquité.
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Carte ancienne de Besançon - Vesontio qui représente bien la “Boucle” décrite par J. César, dans la Guerre des Gaules : “Le Doubs l’entoure comme un compas”
Le premier évêque de Vesontio fut Agios Linos, Sanctus Linus, Saint Lin : son ancêtre mythologique, maître ou frère d’Orphée fut le Grec Linos, l’inventeur de la Lyre, Lyre que le Doubs reproduit étonnamment. |
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